Data Thieves : ce que nous transmettent nos archives

Dans le cadre de sa collaboration avec Massimadi (festival de films afro LGTBQ+, Nigra Iuventa présentera en février 2021 l’exposition Data Thieves, ce que nous transmettent nos archives aux locaux de Never Apart. Une exposition mettant en vedette les artistes Yannis Davy Guibenga photographe d’origine gabonaise basé à Montréal, ainsi que Syrus Marcus Ware activiste, artiste visuel, chercheur et conservateur basé à Toronto.

L’exposition Data Thieves : ce que nous transmettent nos archives, pose un regard sur le temps et sur l’Histoire. Les personnages représentés dans les œuvres des artistes Yannis Davy Guibinga et Syrus Marcus Ware permettent d’établir des connexions fortes entre identité, fluidité de genre et futurité. Ces personnages, par moments dans des espaces tangibles et par d’autres dans des lieux incertains, nous véhiculent quelques indices de ce que notre avenir nous réserve. En espérant nous donner l’information nécessaire pour avancer dans le présent, ielles traversent les époques et nous envoient des archives de notre passé. Ce sont des êtres hybrides, tel des data thieves, pour qui le temps n’est plus un ennemi mais plutôt un outil d’apprentissage.

Les data thieves, figures créées par l’artiste et écrivain ghanéen John Akomfrah, ne se définissent pas. Tels des êtres intemporels, ielles n’ont ni genre ni époque précise. Ielles se matérialisent sous plusieurs formes, celle d’un enfant ou d’un adulte nous montrant comment nous protéger, comment prendre soin de nous, comment se célébrer, comment s’unir, comment se soutenir, comment survivre nos deuils et nous commémorer.

Michaëlle Sergile - commissaire

Never Apart - Montréal. Photos © Edwin Isford

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