S’inscrire dans le présent.

S’inscrire dans le présent est le volet canadien en dialogue avec le projet transnational Façonner le passé. S’inscrire dans le présent pose une réflexion critique sur le pouvoir des communautés commémoratives.

En questionnant sa présence et son inscription sur le territoire, en bouleversant les cartographies traditionnelles, l’artiste Moridja Kitenge Banza brouille les frontières entre l’histoire intime et l’histoire officielle, entre la mémoire individuelle et la mémoire collective. Quant à Karen Tam, dont les recherches portent sur différentes formes de construction et de représentation de l’identité culturelle, elle fait émerger, à travers son installation, une multitude de récits enfouis qui nous parviennent par l’entremise de vestiges.

Bien que provenant d’horizons différents, les deux artistes montrélais.e.s entrent dans un remarquable dialogue et posent ici un acte aussi poétique que politique : inscrire leur passé dans notre présent. Iels nous rappellent ainsi que l’Histoire peut également être portée par celles et ceux qui la commémorent.

Diane Gistal - commissaire

Never Apart - Montréal. En partenariat avec l’Institut Goethe.

Photos © Clara Lacasse

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